Crise et diversité - journée de la femme (whouhou !)

On entend sur le parvis une rumeur selon laquelle la crise est le résultat direct d'une simple équation entre management et testostérone. La prise de risque et la vision à court terme, caractéristiques typiquement masculines (sic !), sont donc montrées du doigt comme étant aux origines de la crise que nous vivons. Il est vrai également que le genre a son affaire dans les récents évènements, car si bizarrement en français on parle de LA crise (et de LA titrisation by the way), on dit bien UN trader, UN banquier véreux, UN parachute doré, UN open bar (non rien à voir)...

Alors la solution serait là ? Infuser quelques femmes aux commandes des grandes entreprises et aux manettes de la finance publique et privée ? Chez les auditeurs les moins divers, on trouve dans les basses fonctions quelques 80% de femmes, dans les fonctions d'esclaves 50% et dans les fonctions de direction, conseil d'administration, presque 8% (source : commission européenne).
La vraie question est, en réalité, de savoir si ce n'est pas le pouvoir qui fait monter le taux de testotérones. En plaçant des femmes dans les instances de directions de nos grandes entreprises, souhaitons-nous  résoudre la crise et aller vers la parité ou bien donner du pouvoir aux femmes pour qu'à leur tour elles agissent en fonction des profits, des bonus avec une vision aussi court-termiste que leurs camarades membrés ?

Sources : La Tribune et Les Echos notamment...